Vie de château : le Collège d'Alzon à travers le 20e siècle (3e partie)
par Ann Zabus et Benoît Strepenne
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Campé dans un petit village,
entouré de prairies tranquilles, l'Alumnat Notre-Dame de l'Assomption aurait pu s'isoler du monde. Mais au contraire, au fil de son histoire, l'école qui deviendra le Collège d'Alzon a toujours veillé à suivre le meilleur de l'évolution sociale tout en assurant à ses jeunes une formation solide et réfléchie, dans une ambiance familiale. Les mêmes valeurs l’animent depuis plus de cent ans.
En 1951,
les élèves de Sart-les-Moines quittent le Prieuré et viennent grossir le nombre des élèves de Bure. 92 jeunes gens étudient six années complètes, dans la section gréco-latine. Ce changement de structure s’accompagne d’un changement de nom : l’Alumnat Marie-Médiatrice devient Institut Marie-Médiatrice.
Pour héberger correctement ces nouveaux venus,
l’école doit s’agrandir une seconde fois en 1955. Parallèlement à l’aile de la chapelle s’élève une première section de l’aile de la salle de théâtre. Elle comprend un dortoir, des classes et une grande salle dans laquelle théâtre, cinéma et gymnastique essaieront de faire bon ménage. Cette construction rend malheureusement nécessaire la destruction de la dernière tour. On rehausse également la partie de l’aile centrale épargnée par l’incendie de 1938. Désormais, à part quelques portes, chambranles et une cheminée, les seuls vestiges de l’ancien château appartiennent à la ferme voisine.